Croyez-le… ou non! novembre 2017

Des voisins se demandaient ce qu’une échelle faisait appuyée contre le toit d’un abri-auto et pourquoi un homme était étendu de tout son long sur l’immeuble. C’était dans le cadre d’une manoeuvre pour dissuader un écureuil de réintégrer le grenier d’où émanait le bruit de ses agissements au petit matin. Cet écureuil agacé et énervé, une noix de noyer tendre entre les pattes, vociférait pendant qu’un trou de bonne taille pratiqué dans le mur se faisait colmater pour de bon. Il a fait le guet jusqu’à ce que le proprio quitte les lieux, pour inspecter le travail, se rendre compte de l’impasse et chercher à se nicher ailleurs.

• Une dame, résidant dans un coin boisé, était bien au fait des allées et venues de divers animaux, dont un jeune renard roux. Étant très effronté, et semble-t-il sans crainte, la dame lui a lancé un bout de pain. Il s’en est emparé et a fui dans les bois. Maintenant, il revient en soirée cueillir sa collation et faire connaissance. Sa queue magnifique qui fait le tiers de sa longueur, son museau foncé et ses oreilles et pattes noirâtres attestent de sa bonne santé. Un soir récemment, pendant qu’elle recevait de la visite, le renard, tout en confiance, a pris son bout de pain directement de sa main. Parallèlement, une mouffette s’est présentée contre sa maison et la dame l’a fait fuir, pour en repérer une autre du côté opposé de sa voiture la narguant de faire pareil.

• Un homme, revenant chez lui après quelques jours d’absence, a découvert que des merles d’Amérique s’étaient façonné un nid reposant sur le dessus de la porte grillagée, ce qui empêchait de l’ouvrir sans détruire le nid. Il a donc déniché un cache-pot, en a tapissé le fond de terre, puis en l’absence des oiseaux y a délicate- ment déménagé les nid et ses trois oeufs pour fixer le tout à un crochet tout près. Il a bien pris soin de porter des gants pour ne pas trahir cette intervention humaine. Incroyablement, les oiseaux ont repris possession de leur nid et ont élevé leur couvée dans le panier.

Traduction: Jean-Claude Lefebvre