Croyez-le… ou non! juin 2018

• Un bon vendredi après-midi d’avril, une dame s’affairait à déballer son butin d’épicerie quand son téléphone a sonné. C’était un commis de l’IGA lui annonçant que son porte-monnaie venait d’être remis au comptoir du magasin de Knowlton. Elle ne s’était certes pas rendu compte qu’il manquait à l’appel. Son coeur battait fort pendant le retour dare-dare au magasin. Le cauchemar du rem- placement de tous ses documents importants, cartes de crédit etc. sans parler de son comptant, aura eu l’effet d’un cyclone cérébral.

La reconnaissant à son pas accéléré, le commis souriant lui a rendu le porte-monnaie errant. À sa grande surprise et incrédulité, il ne manquait rien. Pas moyen par contre de savoir qui avait eu la gentillesse de ce geste, mais, chose certaine, Michelle tient à remercier ce quidam, peut-être un lecteur, du fond du coeur.

• Saviez-vous qu’un débouchoir de cuvette est un engin versatile? Heureusement, le concierge du Centre Lac-Brome en avait justement un récemment. Un gentilhomme venu récupérer son épouse qui jouait au bridge s’est rendu compte que ses clefs étaient prisonnières de sa voiture. Un avide joueur futé avait lu à l’internet un petit quelque chose qui s’est avéré exact et fort utile. Le débouchoir a été appliqué contre la serrure de la vénérable Volvo puis forcé contre celle-ci pour créer un effet de succion qui a fait remonter le bidule de verrouillage et permis d’ouvrir la portière.

• Circuler sur un chemin de campagne la première nuit clémente et pluvieuse du printemps peut devenir une expérience désastreuse, des légions de grenouilles sautillantes risquant leurs vies en quête d’aventures et de milieux aqueux propices.

• Parallèlement, il y a une multitude de vers de terre suicidaires qui sen- tant la pluie tomber font surface à la recherche d’âmes-soeurs ou peuvent associer la chute de grosses gouttes d’eau à l’approche d’une taupe. Quoi qu’íl en soit, en s’immobilisant sur des allées macadamisées ils de- viennent la proie des merles d’Amérique dodus qui adorent nos jardins.

Traduction: Jean-Claude Lefebvre