Moins d’anciens combattants…

Il y a 101 ans se terminait la Première Guerre mondiale, un conflit qui selon beaucoup d’historiens n’aurait jamais dû avoir lieu. Près de 75 ans depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une tragédie que la Première Guerre avait engendrée, il ne reste qu’une poignée d’anciens combattants toujours de ce monde. Un ou deux d’entres eux se joindront aux écoliers et aux citoyens devant le cénotaphe de Knowlton le 11 novembre.

Plusieurs aviateurs, matelots et soldats des villages environnants sont morts pendant les deux guerres. Beaucoup ont servi héroïquement.

Des femmes comme Jean Wootton, qui, dans l’Angleterre en guerre, conduisait des agents dans sa Buick aux phares noircis vers leur rendez-vous pour être parachutés en France occupée.

Des héros comme Dal Russell pilote de chasseurs-bombardiers dans la Bataille d’Angleterre.

Susan Leggat et Jane Gilday en service bénévole en Angleterre où la mort pouvait tomber du ciel sans crier gare.

Le Colonel Lawrence Cosgrave un vétéran de la Première Guerre mondiale, qui a signé au nom du Canada les documens de capitulation des japonais sur le SS Missouri dans le port de Tokyo en août 1945.

Les frères Brouillette, Ross et Sydney, simples soldats, qui sont morts au combat outre-mer et y sont ensevelis.

Geoffrey Hughson, un officier de marine sur un contre-torpilleur canadien, passant Noël dans le port glacial de Murmansk.

Le courageux Donald French sera un des derniers vétérans capables d’assister à la cérémonie du 11 novembre. À l’âge de 19 ans, il a combattu comme fusiller arrière d’un Bombardier Halifax.