
La longue pandémie entame sa troisième année. Des concitoyens y ont succombé, plusieurs autres en gardent des séquelles – appelées la COVID longue. Ses effets sur la santé mentale ne figurent pas dans les statistiques, sans compter les ravages causés par les ouvertures et fermetures à répétition de l’économie. Les problèmes économiques sont variables. Les plus touchés sont les gens qui perdent leurs moyens de subsistance chaque fois que l’économie s’arrête; cela s’applique surtout à ceux qui travaillent dans la restauration et le commerce au détail. Exploiter un service à emporter n’est pas la même chose qu’exploiter un restaurant à service complet. Les restrictions concernant la fermeture des commerces et le nombre de personnes autorisées à y entrer a causé des difficultés et contribué à l’augmentation des commandes en ligne.
Le personnel de la santé des hôpitaux et des résidences de soins de longue durée souffrent de surmenage, de manque d’effectifs et d’être témoins en première ligne du pire de la pandémie.
Ceci dit, l’économie en général n’est pas en récession. Le chômage est à 4,6 %, près de ce qu’il était au début de la pandémie en 2020 et beaucoup plus bas que dans le reste du Canada. Les statistiques du chômage en Estrie, au dire des statisticiens, est seulement 3,2%. Voilà pourquoi les entreprises manquent de personnel.
Le plus gros changement réside dans la possibilité de travailler à la maison pendant la longue pandémie. Comme nous le mentionnons ailleurs dans ce numéro, cette région est très bien servie avec l’internet haute vitesse et de plus en plus rapide. Le phénomène du travail à domicile survivra à la pandémie, surtout dans une communauté comme la nôtre.
Peut-être que les gens qui n’ont pas souffert financièrement pendant la pandémie devraient penser à leurs voisins moins fortunés et encourager les restaurants et commerces dès maintenant et lorsque la COVID disparaîtra comme ce sera sûrement le cas.
You must be logged in to post a comment.