Contre la violence conjugale 

Traduction: Guy Côté 

Suite à l’assassinat de dix québécoises pour cause de violence conjugale dans le premier tiers de l’année 2021, le gouvernement québécois et les groupes de femmes sont passés à l’action. Le gouvernement a promis des mesures d’urgence en accordant 223 millions $ pour appuyer un nombre de programmes de refuges et des groupes de femmes à travers la province ont protesté haut et fort de l’absence d’une politique globale contre la violence conjugale. 

Par conséquent, il serait naïf de penser que la violence conjugale est absente de la région de Lac-Brome. Les faits rapportés dans le rapport des organismes d’hébergement démontrent que 85% des victimes de violence sont des femmes et que massivement, ce sont leurs partenaires qui en sont coupables. L’objectif visé est la domination du partenaire par des menaces, des mesures de contrôle sur les amis, l’accès à la famille, le contrôle des finances, des communications, des souvenirs, des enfants, de la religion et des déplacements. La victime finit par ressentir de la honte, de l’isolement et de la terreur. 

Par conséquent, que faire si la violence psychologique, verbale ou physique est votre cas ou celui d’une connaissance? Premièrement, la victime se doit de contacter dans la sécurité et la confidentialité la police, un refuge, un médiateur ou un notaire en vue d’établir un plan réalisable. Les victimes de ce crime monstrueux et occulte ne sont pas laissées à elles-mêmes. 

SOS Violence conjugale: 1-800-363-9010.