
Un poète a déjà nommé avril le mois le plus cruel, mais n’est-il pas de fait un mois d’espoir. Le printemps nous revient après un long et sombre hiver. L’heure a changé et les couchers de soleil plus tardifs nous laissent jouir de journées plus longues et plus lumineuses. Il y aura encore de la neige, mais sitôt tombée sitôt fondue. En ce mois d’avril en particulier, nous devrions être reconnaissants de vivre dans un endroit si paisible et si splendide. Les petits problèmes et débats qui sont couverts par notre journal semblent presque insignifiants comparés aux mortalités et aux carnages qui accablent l’Ukraine et ses millions de citoyens exilés par une guerre injuste.
Pour le peuple ukrainien, ce mois d’avril est vraiment le mois le plus cruel. Les citoyens de notre région se sont vite empressés de fournir de l’aide à sa population assiégée, non seulement aux personnes d’origine ukrainienne mais à un large éventail de citoyens. Dans un monde global une guerre lointaine ne laisse personne indifférent. Les répercussions économiques de l’invasion de l’Ukraine se font déjà sentir et se prolongeront plus longtemps cette année et au-delà.
Avril est quand même un mois d’espérance que la paix puisse revenir dans le monde. Et c’est aussi le mois du renouvellement et un temps où nous devrions être reconnaissants de vivre dans une oasis de paix et de beauté.
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