Nouvelles taxes 

Traduction: Robert Leboeuf 

Le fédéral est sur le point d’imposer une taxe en vue de supprimer les flatulences et les rots des animaux de ferme, limitant ainsi le gaz méthane émis par vaches, cochons et même poules et dindons. La taxe ne touchera pas les propriétaires de ces animaux, mais les consommateurs de leurs produits dérivés. Ce qui voudra dire payer plus pour la viande et éventuellement pour les produits laitiers comme le lait et le fromage. 

«Les vaches, par exemple, produisent du méthane, un puissant gaz à effet de serre contribuant largement au réchauffement climatique. Le méthane emmagazine trente fois plus de chaleur que le dioxide de carbone» affirme Geneviève Legault, une porte-parole du ministère fédéral des Finances. «À partir de mai de cette année, nous allons imposer une taxe sur la viande, en particulier le boeuf et le porc. En réduisant la demande, nous réduirons le besoin d’élevage de ces animaux producteurs de méthane». 

La taxe sera prélevée dans les épiceries-boucheries, soit une surcharge de 25% sur tout, du hamburger au bacon et se répercutera sur les menus des restaurants, tout cela dans le but de réduire les troupeaux de vaches et de cochons. Les fermiers, qui représentent un très bas pourcentage de la population sont déjà en révolte contre la décision. 

«C’est vraiment exagéré» dit un éleveur de bovins local qui exige l’anonimat, il existe de meilleures façons de combattre les changements climatiques».  Le gouvernement fédéral demeure imperturbable. 

«Réduire le gaz méthane est essentiel au contrôle des changements climatiques» dit Mme Legault. «Nous sommes d’avis qu’avec cette initiative anti-méthane, le Canada peut être un exemple pour le monde». 

«Attendez-vous à une hausse de taxes au supermarché local dès le début de mai». 

POISSON D’AVRIL!