Programme de plantation de deux milliards d’arbres 

Traduction: Guy Côté 

Baladez-vous autour des collines du comté de Brome et vous verrez beaucoup de vieux champs où l’agriculture active a été abandonnée et où la terre se régénère en arbustes et broussailles. De nombreux premiers colons ont obtenu des terres qui ne convenaient pas à l’agriculture moderne. Les champs abandonnés n’apportent aucune contribution à l’économie rurale. 

Le gouvernement fédéral a un programme de plantation de deux milliards d’arbres pour lutter contre le changement climatique. Au cours de leur croissance, les arbres absorbent le dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère, emprisonnent le carbone dans le bois et libèrent de l’oxygène dans l’air. Ça marche. Un mètre cube de bois massif contient à peu près autant de carbone que celui produit lors de la combustion de 300 litres d’essence. Les plantations d’épicéas et de pins produisent environ 10 à 15 mètres cubes de bois par hectare chaque année. 

La plantation d’arbres sur ces terres et leur gestion adéquate, aura pour effet d’augmenter l’habitat d’espèces dépendantes de la forêt comme le cerf et l’orignal, de ralentir le taux de fonte des neiges au printemps, de permettre à plus d’eau de s’infiltrer dans le sol, alimentant ainsi la nappe phréatique et réduisant les crues printanières et les sécheresses estivales. Après environ 35 ans de croissance, les plantations contribueront à l’approvisionnement en bois des scieries locales et soutiendront l’emploi. 

Il en coûte environ 1 600 $ pour planter 2 000 arbres dans un hectare (2,5 acres) d’ancien champ. La préparation du site et le désherbage peuvent augmenter les coûts, mais le programme provincial d’aménagement des boisés privés couvrira 80 % des coûts sur les terres à faible potentiel agricole. Pour être admissibles, les propriétaires fonciers doivent posséder au moins quatre hectares de terres boisées et avoir un plan d’aménagement forestier de dix ans préparé par un forestier accrédité. Le programme fédéral aide à financer ces projets. Avez-vous un ancien champ qui devrait être planté d’arbres?