
Depuis plus de 50 ans, les voisins et la nature ont empiété sur la piste cyclable et pédestre. Bien que le chemin de gravier mesure environ cinq mètres (16 pieds) de large dans la plupart des endroits, la ville possède en fait une bande de terre de 30 mètres de large (99 pieds) héritée du chemin de fer qui, pendant plus de 100 ans, a longé le lac au départ de Foster.
À la fin des années 1970, le Canadien Pacifique ferma la ligne et arracha les voies. La propriété de l’emprise passa à la province, qui n’en fit rien. Les gens ont commencé à marcher et à faire du ski de fond sur la voie ferrée abandonnée, mais en 1989, la Ville de Lac-Brome l’a achetée pour un dollar. La condition était que les huit kilomètres et plus de voie soient utilisés à des fins récréatives.
Des voisins ont empiété sur l’emprise, rapprochant les clôtures du sen- tier pédestre et même plantant des haies le long de celui-ci. Il ne fait aucun doute que la ville est toujours propriétaire de l’emprise et, il y a plusieurs années, a gentiment rappelé les faits aux propriétaires.
La nature a disséminé des arbres, en particulier l’érable du Manitoba, un arbre envahissant et à croissance rapide, dans les espaces ouverts de part et d’autre du sentier, les cerfs et autres animaux sauvages s’abritent dans la broussaille. Le chemin est victime de son propre succès. Il y a un mélange dangereux de promeneurs, de chiens et de vélos. Le sentier est devenu l’autoroute 10 du vélo. Les vélos ultra-rapides courent le long du chemin aussi vite que sur la route. Presque aucun d’entre eux n’a de clochette pour s’annoncer. Une collision entre un vélo et un marcheur causerait des blessures graves, voire mortelles. La situation actuelle n’est un accident prêt à survenir. Certains résidents locaux ont peur de marcher sur le chemin très fréquenté les week-ends et les jours fériés lorsque le soleil brille. La municipalité en est bien consciente et il y a un compteur sur le chemin pour enregistrer le volume de circulation des vélos.
Retour au droit de passage sur l’emprise. Il est possible d’élargir le chemin à de nombreux endroits. Lors d’une conversation récente avec un conseiller, nous apprenions que la ville est consciente des dangers posés aux piétons. L’élargissement – et la subdivision de la piste – ne serait pas facile, mais pourrait apporter une solution aux embouteillages sur la piste piétonne et cyclable.
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