L’avenir se commande en ligne

Le monde change et la Ville de Lac-Brome change elle aussi. VLB offre une subvention à l’internet haute vitesse pour les résidences qui n’y ont pas encore accès. Cela vise surtout les régions rurales. La ville dépenserait environ 16 000$ pour que ce service parvienne à un endroit donné et ne chargerait que 50$ par année à ceux qui le recevraient.

Cette proposition est la bienvenue vu que l’internet haute vitesse pourrait attirer des résidents plus jeunes ainsi que des mini-entreprises qui ne peuvent pas s’en passer. Si restos et cafés offrent le WiFi gratuit, c’est que cela attire une clientèle payante.

Plusieurs évaluent encore la santé des affaires dans notre région en fonction du nombre de magasins fermés. En réalité, l’internet a complètement changé la donne. Des boutiques spécialisées font de bonnes affaires ici mais d’autres ne survivent pas. Vous pouvez commander en ligne. La prospérité ne se mesure pas au nombre de commerces fermés. Derrière chaque façade, dans le village ou sur une route rurale, peut se trouver une petite entreprise qui carbure à l’internet. Les gouvernements ne peuvent créer ces emplois mais ils peuvent les encourager.

Il semble que la vente de maisons va bon train. De plus jeunes ménages sont attirés par des prix plus abordables qu’à la ville ou dans d’autres provinces. Il suffit de jeter un coup d’oeil à Cowansville pour noter une série de nouveaux développements domiciliaires. On y trouve là aussi des commerces vides comme chez nous.

Ici, les règlements municipaux forcent les anciens commerces de détail à couvrir leur vitrine de papier brun dans certains secteurs de la ville. Ces mêmes règlements ne permettent pas leur conversion en logements même si ces édifices abritaient probablement des logements il y a 50 ou 100 ans. Il est peut-être temps que la municipalité revoie cette situation afin de permettre de transformer ces commerces en appartements ou condominiums. Les nouveaux résidents pourraient, grâce à l’Internet, monter des entreprises plus profitables que les commerces qu’ils ont remplacés.

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