Le pouvoir «soft»

Knowlton est un bouillon de culture. C’est un facteur de prospérité et de richesse aussi sûr qu’une usine ou un magasin. Cela signifie également que culturellement, notre communauté se classe au delà de son importance au Québec et au Canada.

Cela se nomme le pouvoir «soft» dans le sens international. Aux États-Unis, l’industrie cinématographique détient un poids économique plus important que celui de l’automobile. Le Royaume-Uni et la France exercent du pouvoir non pas parce qu’elles sont plus riches que l’Allemagne, mais plutôt parce que leur industrie de la musique, du film et de la mode les font connaître par tout sur la planète.

La vigueur de l’industrie cinématographique du Québec aide à répandre sa culture plus que le fait d’être une succursale de Hollywood dans le nord.

Lentement, la Ville de Lac-Brome se transforme en locomotive culturelle. Nous avons le théâtre le plus dynamique de la province hors des grands centres. La population locale le supporte, et c’est une vraie carte maîtresse, au moment ou l’internet fait disparaître de nombreux commerces au détail.

Il y a aussi le Festival littéraire, de plus en plus important, avec ses auteurs célèbres qui font de cette ville une destination où il veulent être vus et entendus.

Après un faux-départ on aura un festival du film. Nous avons un théâtre moderne pour le présenter et le talent pour le gérer.

Plusieurs designers et écrivains vivent ici.

La cerise sur le gâteau: la réputation de Louise Penny avec ses fans américains qui viennent visiter notre extraordinaire librairie et notre solide théâtre amateur, un tremplin pour bâtir l’assurance nécessaire pour ces projets.

Pouvoir «soft». On ne peut pas le saisir, mais on peut le ressentir. Et cette petite ville en a plus que même ses voisins les plus importants. On peut s’en vanter.