En ce moment, le port du masque est un mal nécessaire pour se protéger de la COVID-19 et probablement des virus du rhume et de la grippe. Ce sera vraiment extraordinaire lorsque nous pourrons enfin voir les sourires et reconnaître nos amis et nos connaissances derrière le masque. Cette pandémie a changé et bouleversé la vie de chacun d’entre nous d’une manière ou d’une autre. Pas étonnant que nous soyons plus susceptibles et plus vite épuisés.
Il y a ceux qui continuent de travailler «comme d’habitude», qu’ils soient travailleurs de la santé, enseignants, employés d’une pharmacie ou d’un supermarché, camionneur, bref un travailleur qui offre un service essentiel pour nourrir ou assurer le bien-être des autres. Ils sont plus à risque de contracter le virus ou de le donner à ceux avec qui ils vivent; sans compter avoir à porter un masque toute la journée et devoir mener une vie normale à la maison.
La plupart des familles ne sont pas habituées à la proximité continue qu’impose la pandémie, ce qui peut détériorer les relations familiales. La plupart d’entre nous sommes habitués à une certaine activité sociale. Ce ne sont pas toutes les unions qui peuvent endurer un tel isolement. Les enfants et les jeunes ont besoin de leurs amis pour jouer, pour toutes sortes d’activités sociales. D’ailleurs, les jeunes sont spécialement éprouvés par cette pandémie. Nous avons tous besoin d’un certain réseau social. Bien que les réseaux sociaux, la télé, la radio et Netflix nous aident à passer le temps, les FaceTime et Zoom de ce monde sont de précieux outils de communication, mais rien ne remplace les contacts en personne.
Il y a ceux qui aiment aller au resto, mais ce plaisir nous est ravi. Vive les plats à emporter mais cela ne remplace pas le service du resto et ne pas avoir à faire la vaisselle ! Que dire de toutes les petites entreprises qui en arrachent et se demandent si elles passeront à travers. Et puis il y a ceux qui ont perdu un ou des êtres chers et ceux qui n’ont plus d’emploi. Nous faisons tous face à une situation angoissante. Les masques couvrent peut- être notre détresse plus qu’on ne le croit. Il nous faudra beaucoup de câlins et de soutien lorsque nous pourrons enfin revenir à la normale.
Quand même, les jours allongent, le printemps s’en vient et avec lui l’espoir que les vaccins viendront à notre secours.