La voie vers une vie normale

Nous entrons au pays de la deuxième dose. Il faut espérer que cela signifie la fin de la pandémie qui dure depuis un an et demi. Plusieurs d’entre nous ont perdu des membres de leurs familles et des amis.

Le long couvre-feu est terminé et nous avons la permission de rencontrer des amis en petits groupes. Les terrasses de restaurants sont belles à voir au coeur de l’été. Les restaurants ont particulièrement souffert et auraient besoin du support local pour compenser leurs pertes de revenus. Plusieurs manquent aussi de personnel.

Nous avons manqué de nombreux événements tels que la Fête nationale, les célébrations de la Fête du Canada et une fois de plus, la Foire de Brome est annulée. Espérons qu’elle sera de retour l’an prochain.

Nous sommes à 40 minutes des États-Unis, mais la frontière est fermée depuis mars 2020. Il y a des rumeurs à l’effet que les restrictions seront bientôt assouplies. Dans l’éventualité, il y a de bonnes nouvelles: le dollar canadien est plus fort, ce qui fait que tout, de l’essences aux épiceries, est moins coûteux pour les canadiens. Le dollar américain nous coûte 1,23$ au lieu de 1,40$. Plusieurs habitudes pandémiques pourraient survivre, comme les masques dans les endroits publics bondés.

D’autres magasins pourraient suggérer aux clients de porter le masque et de se laver les mains. Il y a eu une baisse significative d’incidences de la grippe commune cette année, qui pourrait être l’effet du port du masque et du vaccin contre la grippe.

Le travail à domicile pourrait être le changement le plus durable. L’internet à haute vitesse couvre presque toute la région, ce qui signifie que bien des gens vont continuer de travailler à la maison. Plusieurs employeurs ont l’intention de demander aux gens de se présenter au bureau un ou deux jours par semaine, ou pas du tout. Ceci contribue à ce qui pourrait être un autre changement à long terme: la demande de logements et une chance de travailler au paradis.

L’inconvénient serait d’exclure les gens du marché immobilier. La pandémie a rendu le paradis inabordable.

Et finalement le lac est toujours ouvert, même avec de nouvelles restrictions, cet été.