La complexité de la publication de Tempo pendant la pandémie nous a fait réaliser à quel point d’autres organismes bénévoles et sans but lucratif doivent aussi être affectés. La municipalité a la chance d’avoir un grand nombre d’organismes dynamiques et essentiels, mais ils ont éprouvé des difficultés récemment, car en temps normal, ils accomplissent leurs missions respectives en se réunissant pour échanger des idées et établir leurs programmes.
En principe, les bénévoles ne sont pas payés. Ils exécutent un travail important parce que dans l’ensemble, ils ont le sentiment de contribuer utilement à la communauté en plus d’aider les autres. Beaucoup de gens recherchent la camaraderie et la stimulation liées aux rencontres et au travail avec des personnes partageant leurs idées. Presque tout ça est impossible présentement. Bien sûr, les réunions sur Zoom sont la solution la plus commune, mais elles ne sont pas toujours satisfaisantes.
Certains groupes se sont montrés créatifs dans la poursuite de leur travail, pour capter l’imagination du public, impliquer les gens dans des activités ou des levées de fonds. Nous avons bien sûr la chance d’avoir un grand nombre de dévoués bénévoles dans la région.
Le Club Lions de Knowlton continue pour sa part de trouver de nouvelles façons d’aider la communauté. Par exemple: téléphoner aux personnes vivant seules, livrer des livres de la bibliothèque et organiser un concours photographie / casse-tête. Comme le Centre de bénévolat Mieux-Être ne pouvait pas organiser des repas et des thés, il a fait la livraison de friandises aux aînés et aux travailleurs essentiels, tout en supportant les commerces locaux en achetant leurs marchandises. Au début de la pandémie, comme l’âge de leurs bénévoles les mettaient à haut risque pour la COVID-19, ils ont dû faire appel au chef adjoint des pompiers pour livrer la Popotte roulante.
Nous sommes maintenant dans la position enviable de savoir qu’avril est arrivé et qu’il sera bientôt possible de nous rencontrer à l’extérieur. Fort heureusement la plupart d’entre nous avons survécu à l’hiver le plus pénible de notre vie.