Les cris étranges des coyotes brisent le silence de la nuit. Ça ne se passe pas en rase campagne mais bien dans le village de Knowlton. Ceci pourrait inquiéter certaines personnes, mais c’est un phénomène positif. «La présence d’un prédateur au sommet est signe d’un écosystème sain,» dit Louis Lazure, un biologiste du Zoo de Granby, qui travaille sur un doctorat à l’Université Concordia portant précisément sur les rapports entre les humains et les animaux sauvages. Il dit que les coyotes sont rarement un danger pour les humains et rappelle aux gens qu’il ne faut pas nourrir les animaux sauvages.
Nous vivons entourés de champs, de boisés et dans une région sauvage. Aventurez-vous à un kilomètre ou deux hors de nos villages, et vous vous trouverez tout à coup dans la tranquillité et les merveilles de la nature. Même si la population est en hausse, il y a de plus en plus d’animaux autour de nous. Il y a vingt ans, le dindon sauvage n’était vu nulle part; maintenant, des troupeaux entiers errent à travers les champs. Ils semblent réussir à éviter les prédateurs en s’envolant vers les branches basses quand ils sont pourchassés.
On observe des ours même dans les villages et il court des rumeurs à propos d’autres animaux. On cite des cougars mais ce serait plutôt rare. Des loups? On dit qu’il n’y en a pas au sud du St-Laurent. Un gros coyote peut être pris pour un loup, mais comme l’illustration ci-bas le démontre, le loup est le géant.
Les gens ailleurs dans le monde nous envieraient s’ils savaient que nous vivons si près de la nature tout en jouissant de tous les avantages du monde moderne, de l’art et de la culture à l’internet rapide (pour la plupart d’entre nous). Laissons les coyotes crier.
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