Enfin des débats transparents

Depuis huit ans maintenant, le Conseil municipal de Lac-Brome décide en vase clos. Tout se décide dans l’opacité des caucus précédant les réunions publiques. Lors de ces dernières, les augustes conseillers(ères) oblitèrent (rubber stamp) ce dont ils ont convenu hors les rencontres publiques. 

Pis encore, ne tentez pas une question à l’endroit d’un membre du Conseil, le maire volera à son secours, comme s’il était le seul à décider. À moins, qu’il n’ait conclu qu’il ne pouvait faire confiance à l’un et l’autre d’entre eux. 

L’élection du 7 novembre dernier, amène des ressources fraîches au Conseil: madame Shelly Judge qui a défait le conseiller sortant avec près de 55% des suffrages exprimés, et mon- sieur Patrick Ouvrard qui a défait son adversaire, un conseiller sortant, en récoltant plus de 56% du vote des électeurs de Foster. 

Ces résultats dénotent aussi une insatisfaction de la population. Il n’y a rien de glorieux à siéger à un Conseil municipal, après avoir été élu par défaut. 

Poser une question au sein du Conseil de Lac-Brome est, apparemment, chercher la chicane. Du moins est-ce la prétention défendue par le conseiller Lee Patterson, dans son porte-à-porte en appui au conseiller défait par Patrick Ouvrard. On repassera pour le débat d’idées et la démocratie, concept abstrait et sans résonance pour certains membres du Conseil actuel. 

Souhaitons, avec des conseillers Judge et Ouvrard, que des débats éclairés reprendront vie entre les élus de Lac-Brome, pour le plus grand bien de notre communauté. 

Certes, il y aura une période d’adaptation mais des échanges civilisés émergeront des solutions pour le bien de l’ensemble de la communauté. Au vu et au su de tous… 

Au maire Richard Burcombe, je suggère de laisser ses conseillers(ères) répondre aux questions qui les concernent. Ainsi, la responsabilité sera partagée et l’imputabilité aura un sens. De plus, qu’est-ce qui démocratiquement empêche de prendre des décisions débattues publiquement à l’occasion des assemblées régulières et spéciales? 

C’est une question de transparence Monsieur le maire. 

Richard Champagne Lac-Brome